Origami

En faisant référence à l’origami (création d’une forme par la multiplication des pliages), cette nouvelle variation de Karada No Ongaku se veut un jeu de transpositions et de réappropriations des matières de la danse.

En juin 1998, la pièce japonaise Karada No Ongaku était présentée à l’Art Tower de Mito. Elle est le résultat d’un long travail en solitaire des danseurs de l’ACM Dance Company, sur une proposition chorégraphique d’Hervé Robbe. Ce module référent est ensuite développé, déconstruit, transformé, nourri de l’imaginaire de chaque interprète, afin de constituer trois soli. Cette pièce révèle les parcours singuliers de ces interprètes japonais (Miki Asakura, Yoshifumi Wako) en refusant tout exotisme.
Dans ce désir de confrontation culturelle, Hervé Robbe souhaite créer une continuité à ce projet avec des danseurs français.
En faisant référence à l’origami (création d’une forme par la multiplication des pliages), cette nouvelle variation se veut un jeu de transpositions et de réappropriations des matières de la danse. Dans un premier temps, le support de la captation vidéo  permet de recréer un lien virtuel avec les soli de Karada No Ongaku et donne à  imaginer un nouveau développement chorégraphique pour les danseurs français.
 Après cette expérience en solitaire, naît la nécessité d’un temps de travail partagé.
Des identités culturelles contrastées des interprètes français et japonais, surgit une danse multiple.



Source : Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie