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Orchestre Ote'a (Mono'i)
L’orchestre de percussions de Tamariki Poerani est principalement composé de « to’ere », de « pahu tupai », de « fatete » et de « tari parau ».
L’orchestre de percussions de Tamariki Poerani est principalement composé de « to’ere », de « pahu tupai », de « fatete » et de « tari parau ».
Les « to’ere » sont des tambours de bois appartenant à la famille des idiophones, c’est à dire qu’ils produisent un son par eux mêmes, sans l’intervention de cordes ou d’une membrane. Les « to’ere » sont creusés dans un tronc d’arbre évidé aux extrémités closes (miro – bois de rose), servant de caisse de résonance. Ils sont frappés avec une baguette de bois conique. Le « to’ere » peut produire de nombreux sons, tout est une question de frappe et d’endroit où l’on frappe l’instrument: au niveau des lèvres, sur ses extrémités, sur sa caisse, ou en jouant sur ses sculptures.
Les « pahu tupai » et les « fatete » sont des tambours à membranes.
Leurs caisses sont taillées d’une seule pièce dans un tronc d’arbre évidé. Autrefois, les membranes des tambours polynésiens étaient faites d’une peau de requin. Aujourd’hui, la membrane des tambours est en peau de chèvre tendue par des cordes de tension fixées sous la caisse via un laçage complexe.
Les « pahu tupai » sont longs et étroits. Leur partie basse est ajourée et constitue le piédestal de l’instrument. La partie supérieure compose la caisse de résonance du tambour. On joue de ce tambour debout avec les mains.
Les « fatete » sont de petits tambours dont la caisse de résonance est étroite et courte. Les musiciens en jouent assis avec des baguettes droites.
Les »tari parau » actuels sont des grosses caisses, un héritage des fanfares européennes à l’époque de la colonisation. Elles donnent la cadence et sont frappées à l’aide d’un maillet feutré.
Source : Marce E. Louvat