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Opus 07
Opus 07 ressemble à une prière intime. Superbement dansé, James Carlès y témoigne d’une sincérité émouvante. Loin de toute revendication identitaire proclamée, il peut au contraire s’inspirer de ses racines africaines et de ses années de « modern dancer »
Après une vingtaine de pièces, Opus 07, septième volet d’un projet de décalogue commencé en 2000, est la quintessence de la démarche chorégraphique de James Carlès et marque l’aboutissement d’un long travail de recherche chorégraphique et personnelle: « Opus 07 est pour moi l’apaisement trouvé, une page qui se ferme et une nouvelle qui s’ouvre… la fin de mes travaux sur la rupture et l’identité. Aujourd’hui le chemin me paraît plus clair…. »
« Opus 07 fait partie de ces merveilleux solos qui s’apparentent à une œuvre autobiographique : pour Carolyn Carlson c’est « Lady Blue », pour Marie-Claude Pietragalla c’est « Don’t look back », pour Benjamin Lamarche c’est « Icare », chacun y livrant une part de soi. Opus 07 ressemble à une prière intime. Superbement dansé, James Carlès y témoigne d’une sincérité émouvante. Loin de toute revendication identitaire proclamée, il peut au contraire s’inspirer de ses racines africaines et de ses années de « modern dancer » pour accéder à une universalité ; tant d’éléments hétérogènes qui risquaient la collision trouvent ici au contraire une harmonie et forment un ensemble parfois agréable, parois douloureux, mais toujours logique et sans dissonances. »
Sonia Shoonejans – Ballet 2000, mars 2006
James Carlès associe à la danse et à la musique deux autres « corps-partenaires » à qui il donne une place prépondérante dans ce solo : la scénographie et la lumière. Loin d’être accessoires, ils permettent au chorégraphe et au danseur de se confronter à de nouvelles contraintes, d’élaborer une forme nouvelle, de construire et de déconstruire l’espace…