Numeridanse is available in English.
Would you like to switch language?
Attention, contenu sensible.
Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?

On danfe

Année de réalisation
2005
Année de création
2005

Avec « On danfe », nous tentons d’emporter le public sur la planète de l’euphorie légère, de l’extravagance, de la volupté sonore et dansée, au cœur de l’œuvre de Rameau convoquant des musiques des Indes Galantes, des Fêtes d’Hébé, Castor et Pollux…

Avec On danfe, nous tentons d’emporter le public sur la planète de l’euphorie légère, de l’extravagance, de la volupté sonore et dansée, au cœur de l’œuvre de Rameau convoquant des musiques des Indes Galantes, des Fêtes d’Hébé, Castor et Pollux et bien d’autres.
Dans notre nouvelle création, et après l’extraordinaire aventure de mise en scène de l’opéra des Paladins en collaboration avec les Arts Florissants et William Christie, nous proposons un éclairage différent, un autre angle d’approche de l’univers « ramiste ».  Avec humour, nous souhaitons faire émerger dans ce spectacle la sensualité, l’hédonisme et le libertinage intellectuel qui circulent dans l’œuvre du compositeur. On danfe peut être vu comme l’écho, le commentaire onirique, visuel qui résonne et rebondit sur Les Paladins, mais plus largement sur l’ensemble de l’œuvre de Rameau, puisque d’autres musiques du compositeur sont convoquées, dialoguant avec l’univers sonore contemporain et ludique de Catherine Lagarde.

L’image vidéo est très présente dans ce spectacle puisqu’à sa façon elle nous permet d’exaucer les vœux les plus secrets du théâtre des enchantements. La « Fée technologique » (qui a succédé à la « Fée électricité »), avec ses pouvoirs de projection, de montage, de collage nous permet ainsi de réinventer un monde sensible où l’image et le corps se rencontrent dans un dialogue fantastique et malicieux. Mais, à l’époque comme de nos jours, le « spectacle baroque » reste toujours travaillé par un trouble, une interrogation sur les puissances de l’illusion, le réel et ses représentations.

Nous tentons donc de retrouver l’esprit ramiste au feu et au souffle du présent, de prolonger son geste, suivre son impulsion, qui invite à la fantaisie, l’association, la liberté, la « subtile jubilation des plaisirs maîtrisés ». Dans cette ambition un peu folle, s’exprime avant tout la volonté de mettre en œuvre les pouvoirs sensuels de la musique. Que faire d’autre aujourd’hui sinon reconduire ce geste avec nos propres moyens, et mettre en œuvre toute la force de la sensualité dans la danse, les images et la mise en scène ?

La ligne chorégraphique prendra chair avec 13 danseurs et 4 comédiens, qui mélangent les pratiques corporelles, danseurs de styles différents (danse classique, danse contemporaine, hip-hop, danse africaine, comédiens, capoeiristes, …), jouant et jubilant de l’art du mélange et de la diversité des styles, des sensibilités et des identités artistiques. Nous vivons avec ces 17 interprètes l’aventure de la rencontre avec l’œuvre de Rameau comme une chance de donner de nouveaux enjeux expressifs et créatifs à notre écriture chorégraphique. Nous confronter à la musique de Rameau constitue un véritable voyage, où nos corps, nos imaginaires, nos regards, se tendent vers le passé pour s’y ressourcer et se réinventer. Ce voyage nous invite aujourd’hui encore, plus que jamais, à rêver donnant ainsi toutes les chances à l’invention au présent.

Source : José Montalvo et Dominique Hervieu 

Réalisation
Année de réalisation
2005
Année de création
2005
Conseil artistique / Dramaturgie
Louis-José Lestocart
Assistance à la chorégraphie
Joëlle Iffrig
Durée
1h
Lumières
Vincent Paoli
Musique originale
Jean-Phillippe Rameau
Autre collaboration
Infographie : Basile Maffone, Mathilde Germi, Jean-François Théault. Assistant vidéo :Etienne Aussel
Interprétation
Abdallah Akindouch, Salah Benlemqawanssa,Delphine Caron, Ahmed Khemis, Katia Charmeaux, Emeline Colonna, Court circuit, Serge Dupont-Tsakap, Fonky Foued, Marjorie Hannoteaux, Muriel Henry, Blaise Kouakou, Lady Sèverine, P. Lock, Chantal Loial, Merlin Nyakam, Pascal Sogny, Véronica Vallecillo, Sharon Sultan
Production de l'œuvre vidéo
Maison de la Danse ; réal. Charles Picq
Scénographie
José Montalvo
Son
Catherine Lagarde
Production de l'œuvre chorégraphique
Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne/Compagnie Montalvo-Hervieu, Théâtre National de Chaillot, Le Grand Théâtre de Luxembourg, Le Théâtre-Scène Nationale de Narbonne, Les Gémeaux/Sceaux/ Scène Nationale, Le Duo/Dijon. Avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations.
Direction technique
Yves FAVIER
Production vidéo
Etienne Aussell, José Montalvo
Ajouter à la playlist