Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Noé
Après ses relectures de Roméo et Juliette ou de Cendrillon, il revient avec un coup d’éclat : Noé, une pièce qui part du mythe biblique pour évoquer l’humanité. Sur une partition imposante – la Messa di Gloria de Gioacchino Rossini – vingt-deux danseurs forment sur scène une communauté symbolique, un « être humain collectif » transformé par le Déluge.
Leur épopée se dessine au fil d’une chorégraphie à l’architecture complexe et épurée, discrète et profondément musicale. À la suite de saint Augustin, qui tenta de démontrer que les proportions de l’Arche étaient aussi celles du corps humain, Thierry Malandain invente une parabole plus métaphysique que religieuse. Quel destin pour l’homme universel ? Avec Noé, le Malandain Ballet Biarritz renoue avec la tradition du ballet symphonique – et plaide pour une nouvelle fraternité.
Source : Maison de la Danse de Lyon