Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Neige
Porté par la 7e de Beethoven, Neige est le pendant lunaire de Sinfonia Eroica. L’œuvre de la maturité et de la contemplation.
MICHÈLE ANNE DE MEY
2009
« Elle est blanche. C’est donc une poésie. Une poésie d’une grande pureté. Elle fige la nature et la protège. C’est donc une peinture. La plus délicate peinture de l’hiver. Elle se transforme continuellement. C’est donc une calligraphie. Il y a dix mille manières d’écrire le mot neige. Elle est une surface glissante. C’est donc une danse. Sur la neige tout homme peut se croire funambule. Elle se change en eau. C’est donc une musique. Au printemps, elle change les rivières et les torrents en symphonies de notes blanches« .
Maxence Fermine, Neige
Porté par la 7e de Beethoven, Neige est le pendant lunaire de Sinfonia Eroica. L’œuvre de la maturité et de la contemplation. Une odyssée onirique dans les étendues immaculées où l’enchantement le dispute à la mort. Dans l’infini contenu d’une scénographie somptueuse, des êtres fantastiques errent en proie à la violence des sentiments, au doute et à la finitude. Au fil d’une chorégraphie subtile se dessinant en creux sous le tombé incessant des éléments, ils disent l’ensevelissement, le deuil et la perte des illusions.
Dernière mise à jour : mai 2013