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Moeder
Moeder ne parle pas d’une mère, mais de plusieurs mères. On parle de la maternité, de l’absence, du manque. La pièce fouille dans la mémoire et dans le subconscient pour mettre à jour ce que la mère porte comme désirs, peurs, souffrances ou violence.
Moeder (Mère) est le deuxième volet d’une trilogie autour des membres de la famille qui a débuté avec Vader (Père) en 2014 et se terminera en 2019 avec Kind (Enfant). Gabriela Carrizo en signe cette fois la mise en scène. Moeder a célébré sa première mondiale le 29 septembre 2016 au Theater im Pfalzbau (Ludwigshafen, DE), avant de partir en tournée à travers l’Europe.
Peeping Tom explore ce thème et ce personnage central, la mémoire et la mère, avec ce même regard tendre et narquois que l’on retrouve dans tous leurs spectacles. A la fois drôle et étrange, Moeder est dérangeant et pourtant si familier : on y retrouve la même fascination pour ce sentiment que le monde est trop vaste pour nous, le même regard amusé sur nos tentatives vaines de le faire rentrer dans nos schémas.
« Moeder ne parle pas d’une mère, mais de plusieurs mères. On parle de la maternité, de l’absence, du manque. La pièce fouille dans la mémoire et dans le subconscient pour mettre à jour ce que la mère porte comme désirs, peurs, souffrances ou violence. Pour cette pièce, je voulais un décor qui puisse représenter plusieurs espaces, à l’image de la multiplicité des mères. L’action se déroule dans un musée, mais qui peut aussi être vu comme un lieu d’exposition privé, où seraient exposés des tableaux et des photos de famille. »
Source : Peeping Tom
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