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MITTEN / DRITTECELLOSUITE IN C-DUR

Réalisation
Réalisation Centre national de la danse
Année de réalisation
2022
Année de création
2021

Danser Encore
Pendant deux jours, le Ballet de l’Opéra de Lyon essaime des solos dans les espaces du CN D, pour un parcours chorégraphique noué autour de la rencontre entre un interprète du ballet et un chorégraphe. Reflétant la diversité des écritures contemporaines, Danser Encore nous fait plonger dans la fabrique vivante de la danse. Lancé en 2020 par Julie Guibert, directrice du Ballet de l’Opéra de Lyon, le cycle Danser Encore repose sur le désir de mettre en avant la singularité des danseurs et danseuses du Ballet, et de soutenir la création chorégraphique dans le contexte de la pandémie en misant sur le dialogue fertile entre interprètes et créateurs. À partir de l’écriture de solos sur mesure, Danser Encoreexpose un travail à quatre mains, tout en donnant à voir la variété de la création chorégraphique contemporaine. Après la conception de seize solos originaux, le Ballet de l’Opéra de Lyon continue à creuser les ramifications de ce format, afin de créer des objets chorégraphiques utilisant toutes les ressources du corps, de l’image et du mouvement. Déployés dans les espaces du Centre national de la danse pendant deux jours, une dizaine de solos occupent les studios et l’atrium – révélant la fragilité, la légèreté, la densité, le relief de chaque interprète et l’élan de son désir de danse.

Mitten / Drittecellosuite in C-dur
À travers la précision de l’écriture d’Anne Teresa De Keersmaeker, en écho à celle de Jean-Sebastien Bach, Marie Albert a relevé le défi d’incarner la musique, de se plier aux règles géométriques qui déterminent les évolutions chorégraphiques sensibles ou symboliques de la pièce et d’étudier les mouvements musicaux qui régissent une écriture corporelle appliquée. Avec l’implication personnelle inhérente à une nouvelle interprétation et accompagnée par Marie Goudot, pour qui et avec qui le solo a été initialement écrit, Marie Albert s’est ainsi approprié la troisième suite pour violoncelle de Mitten Wir Im Leben Sind, à travers la transmission du geste et la ré-écriture de l’espace, propre à l’architecture du CND de Pantin.
La musique de Jean-Sebastien Bach réussit à donner forme à l’abstraction, mais son formalisme est toujours ancré dans l’humain. Intrinsèquement l’abstraction consiste à enlever, enlever autant que possible pour qu’il ne reste que l’essentiel, enlever pour faire place à l’imagination du spectateur ou à des lectures divergentes. Dépouillement poussé à l’extrême puisque le solo de Marie Albert est extrait d’une pièce écrite pour cinq danseurs et un musicien.
Seule, au milieu de l’Atrium, en l’absence des autres interprètes de la pièce originale, Marie Albert invitera le public a retenir son attention sur la douceur, la profondeur et la précision que la danse d’Anne Teresa de Keersmaeker et la musique de Jean-Sebastien Bach délimitent.

Source : programmes du CND et du Ballet de l’Opéra de Lyon

Réalisation
Réalisation Centre national de la danse
Année de réalisation
2022
Année de création
2021
Assistance à la chorégraphie
Assistante chorégraphique et création Marie Goudot
Interprétation
Marie Albert
Production de l'œuvre vidéo
Enregistré au CND le 14 octobre 2022 dans le cadre de « Danser Encore », un parcours chorégraphique composé de solos et proposé par le Ballet de l’Opéra de Lyon
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