Love stories

Love Stories, la collaboration dynamique de Judith Jamison avec le pionnier du Hip Hop Rennie Harris et le pionnier de la danse moderne Robert Battle, incarne l’esprit du Sankofa, un principe issu du peuple Akan du Ghana. L’oiseau mythique qui vole vers l’avant tout en regardant en arrière nous rappelle que nous ne pouvons savoir où nous allons sans savoir d’où nous venons. Cette inspiration constitue le fondement de ce ballet qui célèbre l’héritage d’Alvin Ailey et l’ouverture du Joan Weill Center for Dance, le tout premier lieu permanent de la compagnie AILEY.

Les chorégraphes et les danseurs rendent hommage à M. Ailey, qui croyait que « la danse venait du peuple et devait toujours lui être rendue ». En intégrant harmonieusement leurs styles uniques, les trois chorégraphes transmettent un message collectif à travers des mouvements inspirés du Philly bop, du Lindy hop, du hip-hop et de techniques variées de danse moderne, afin d’honorer le passé, célébrer le présent et se projeter vers l’avenir.

Porté par la musique du légendaire Stevie Wonder, le ballet résonne par la juxtaposition de l’histoire de l’Alvin Ailey American Dance Theater et de l’influence des danses sociales afro-américaines.

« Il existe une histoire des Afro-Américains qui inventent des danses », dit Mme Jamison. « Les gens inventaient des manières de bouger en dansant à la maison. C’était quelque chose de très social que de danser chez soi, et Alvin a amené beaucoup de ces danses sociales sur scène, en les théâtralisant dans des pièces comme Blues Suite. »