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L'Ogresse des archives et son chien - Teaser
Teaser
PEUR, VIOLENCE ET POUVOIR
Dans cette pièce de groupe, Christian et François Ben Aïm convoquent et détournent l’univers des contes de fées pour mieux questionner notre monde contemporain.
Comme échappées de ces fables, différentes figures mythiques investissent le plateau et cohabitent dans cette fable surréaliste. Tous ces personnages féeriques sont actualisés pour devenir un prolongement de chacun d’entre nous, de notre intime réalité.
Leurs excès permettent d’explorer les passions humaines, de sonder la part d’ombre de notre humanité. Christian et François Ben Aïm abordent les thèmes de la peur, de la violence et du pouvoir, à travers le positionnement que chacun d’entre nous développe face à eux. Sujets souvent abordés dans la littérature et les contes, c’est une récurrence dans l’univers artistique des chorégraphes.
Les chorégraphes font ainsi surgir un univers insolite, à la beauté étrange où rien n’est jamais vraiment ce qu’il semble être.
L’INSOLITE ET L’ÉTRANGE
Tout au long de la pièce, le spectateur oscille entre rêve et réalité. Le réel est sans cesse détourné, déréglé par la superposition et l’agencement surréaliste des événements représentés. Différentes dimensions et proportions se côtoient : l’infiniment petit et le très grand, la démultiplication de personnages et l’unité.
Les corps incarnent cette étangeté par des parties chorégraphiques constituées d’attitudes et de comportements décalés. Ils sont déstructurés, à la fois engagés et naïfs, doux et difformes, à la rythmique incertaine, aux courbes monstrueuses et aux pas absurdes.
La notion de métamorphose très présente au sein de la pièce, est également motrice de ce détournement. On assiste à différentes transformations et l’on passe successivement d’une princesse au chaperon rouge, du loup à la belle au bois dormant, de l’ogre au petit Poucet.
Par le biais des costumes et à travers une gestuelle douce et sensuelle, les interprètes masculins incarnent tour à tour différentes figures féminines, jouant de leurs ambigüités.
MUSIQUE LIVE
Une violoncelliste et un chanteur-percussionniste partagent le plateau avec les danseurs et circassiens. L’association de la danse et de la musique renforce les échappées poétiques de la pièce.
La musique de la pièce est la deuxième création originale de Jean-Baptiste Sabiani pour Christian et François Ben Aïm.