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L'homme, la femme et George
Un hommage au cinéma chorégraphique et musical américain
Le producteur Culturgest à Lisbonne passe commande auprès de plusieurs chorégraphes européens d’hommages au film chorégraphique et musical américain… Kelemenis se donne alors comme projet de “retrouver l’insouciance”. Il crée le duo L’homme, la femme et George, essence sirupeuse d’une rencontre chorégraphiée sur une mélodie de George Gershwin. « Reconnues dans la célèbre “Rhapsody in blue”, quelques notes deviennent un standard dont chaque musicien s’empare, proposant, mieux qu’une interprétation, une ré-invention. Étrangement, malgré les années et la multitude de reprises, l’air de “The man I love” garde sa noblesse, en même temps qu’il est fredonné dans toutes les salles de bains. Il ne s’épuise pas […] Simultanément savante et populaire, la musique de George Gershwin nous rappelle le décloisonnement des genres si particulier aux américains, certainement à l’origine du phénomène des comédies musicales. ”
La pièce est crée en janvier 1999. Elle fera l’objet d’une extension sous la forme d’une conférence dansée, Le prétexte à danser, à laquelle se joint le chorégraphe. Les images sont réalisées par Charles Picq, et le montage avec Michel Kelemenis.
Kelemenis : profond et sensuel
Ce duo pour “cravate et boa”, sur plusieurs versions de “The man I love”, de George Gershwin, se termine par un long baiser hollywoodien, qui conclut une danse pleine de contrastes dans le mouvement et de nuances émotionnelles. La lecture de Kelemenis, sans être américaine, est profonde et sensuelle, apportant sur scène le climat de rêve et de poésie qui a tant séduit les publics du monde entier. Antonio Laginha / CM Lisboa
Mise à jour : Juillet 2012