Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
L'Héroïne ou la gloire Imprudente
Qu’est-ce qui est passionnant dans le personnage de Jeanne d’Arc ? Est-ce son héroïsme jusqu’au-boutiste, sans limites, cette passion absolue, dévouée à son Dieu, à son roi ? Où se cache-t-elle dans nos corps de danseurs comme passionaria ?
« Dérive de la pensée
Etrange projet que celui-ci ! Qu’est-ce qui est passionnant dans le personnage de Jeanne d’Arc ?
Est-ce son héroïsme jusqu’au-boutiste, sans limites, cette passion absolue, dévouée à son Dieu, à son roi ? Ou cette femme de chair et d’instinct qui, dictée par on ne sait quelle fulgurance dévorante, changea le cours d’une l’histoire. Celle d’une femme découpée.
Où se cache-t-elle dans nos corps de danseurs comme passionaria ? Quelles limites nous bousculent ?
L’espoir de cette femme, celui de rester libre dans une exigence absolue. Le choix de « La jeune fille et la mort » de Schubert, s’impose de lui-même.
Je chorégraphierai donc cette danse comme une évidence, sur cette proposition musicale.
Il faudrait une robe douce et dessous une robe de fer… »
Claude Brumachon
Source : programme CCN – Ballet de Lorraine 2003 – 2004