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L'espace d'un Instant
L’Espace d’un Instant interroge le temps d’apparition du mouvement, le moment du déséquilibre, de la perte, de la découverte. L’image est utilisée en interactivité avec le son pour créer une perte de repères.
L’Espace d’un Instant interroge le temps d’apparition du mouvement, le moment du déséquilibre, de la perte, de la découverte. L’image est utilisée en interactivité avec le son pour créer une perte de repères. Cette pièce est un parcours en trois étapes pour voir, écouter et sentir, où le corps agit comme un prolongement des sens et participe à la perception.
Le spectateur est plongé tour à tour dans une matière sonore, puis visuelle et vit un solo de Laura de Nercy au plus près du corps de la danseuse. Il est ensuite convié jusqu’au plateau où la trapéziste Chloé Moglia initie un dialogue avec la danseuse Francesca Bonato. Chacune évolue d’abord dans son espace de prédilection, avant d’apprivoiser petit à petit l’espace de l’autre, et rendre ainsi la rencontre possible.
Les deux interprètes sont immergées dans une nappe sonore conçue par Martin Wheeler à partir de la technique de la synthèse granulaire. Le son est étiré, le temps est comme suspendu. La circulation de ce son sur le plateau est comme un écho à celle du mouvement dans le corps en suspension des danseuses. A d’autres instants, c’est avec l’image que les interprètes dialoguent, comme dans un duo avec un double, un autre corps immergé dans un autre environnement.
Le travail chorégraphique s’attache à la matière : matière des corps face à la matière des supports, matière des corps dans l’air, dans l’eau, sur scène et sur écran. Les corps des interprètes évoluent en alternant contact et rupture grâce aux agrès de cirque (mât chinois, trapèze).