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Les ombres du péché
Dans une salle de bain stylisée, un homme et une femme semblent prendre beaucoup de plaisir à se déchirer et à rejouer à l’envi des scènes d’étreinte ou de répulsion dans lesquelles un rasoir-couteau tient une place symbolique importante.
Dans une salle de bain stylisée, un homme et une femme semblent prendre beaucoup de plaisir à se déchirer et à rejouer à l’envi des scènes d’étreinte ou de répulsion dans lesquelles un rasoir-couteau tient une place symbolique importante.
Les enlacements, les gestes qui forcent le corps de l’autre et le plient sous l’autorité du désir, donnent l’occasion au réalisateur de s’attarder sur la plastique et la présence crue de Pascal Allio, blond énigmatique au regard transparent. L’orchestre, qui joue une partition originale de Jean-Claude Wolff, est inclus dans le décor comme le témoin immobile et pétrifié du déchirement entre les deux personnages.
Source : Patrick Bossatti