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Les Fantômes du temps
Un homme (Jean-Claude Gallotta) interroge son reflet dans un miroir. Le reflet d’une femme (Mathilde Altaraz) se superpose au sien. Il tente de la poursuivre de l’autre côté du miroir, cherche son visage parmi tous les personnages qu’il rencontre et à travers toutes les situations qu’il traverse.
Ce miroir en effet ne renvoie pas un reflet servile, il est un interprète, il existe par lui-même, a une vie propre. Ses images se transforment sans cesse, et laissent percevoir un autre côté, un au-delà du miroir, dans lequel chacun se retrouve projeté. Le miroir devient alors une porte, ouvrant sur des territoires où les protagonistes se retrouvent transportés.
Ces mondes, oniriques et sensuels, leur font découvrir des jardins japonais, des fleuves chinois, des espaces improbables habités par nos fantasmes de l’autre : les fantômes du temps.