Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Les Disparates
« Les Disparates » propose une cohabitation scénique entre un corps et une sculpture. Corps en mouvement d’un côté, corps inerte de l’autre, deux présences simultanées qui juxtaposent les champs chorégraphique et plastique.
Deuxième pièce cosignée de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas, « Les Disparates » propose une cohabitation scénique entre un corps, celui de Boris Charmatz, et une sculpture, celle de Toni Grand. Corps en mouvement d’un côté, corps inerte de l’autre, deux présences simultanées qui juxtaposent les champs chorégraphique et plastique. Comme l’expliquent les deux chorégraphes au sujet de cette présence plastique : « Nous cherchions un contrepoint immobile à nos agitations : cette sculpture représente pour nous un objet esthétique non-spectaculaire, fermé sur lui-même, non articulé, non manipulable, non déplaçable a priori, lourd sans que ses 700 kilos soient même perceptibles ! ». D’un côté de la scène, une œuvre finie, stable, aboutie, de l’autre, une danse en train de se réaliser dans l’instabilité du moment, dans la complexité du vivant. Le spectateur se retrouve alors face à la présence d’une œuvre (plastique) dans l’œuvre (chorégraphique), ce qui n’est pas sans interroger ses attentes et ses conceptions du spectaculaire. La composition de la pièce se déplie en trois parties offrant différents paramètres à l’état de danse. L’extrait présenté ici convoque la troisième partie, dans l’espace très singulier de L’Usine à Dijon, éloigné de la traditionnelle boîte noire. Dans un premier temps, la captation nous permet de nous concentrer sur la danse de Boris Charmatz, puis, lorsque l’angle s’élargit, apparaît alors la co-habitation avec la sculpture de Toni Grand.
Source : site de Boris Charmatz
En savoir plus :
http://www.borischarmatz.org/