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Le Printemps
Chaque personnage semble se mouvoir dans des songes différents que la caméra, après la chorégraphie de Catherine Diverrès, réunit une nouvelle fois.
Adaptation pour l’écran du spectacle Le Printemps, qui débute sur le plan d’un galop de cheval filmé par Teo Hernandez. Les deux pattes avant de l’animal, sous l’effet du cadrage et du ralenti prennent étrangement l’aspect de jambes humaines tendineuses. Dans un processus inverse, c’est une sorte d’animalité féline mais brutale qui anime les danseurs. Une danse de l’inquiétante étrangeté.
Chaque personnage semble se mouvoir dans des songes différents que la caméra, après la chorégraphie de Catherine Diverrès, réunit une nouvelle fois. Les scènes de nuit alternent avec celles de pleine lumière, les images rougies par les éclairages sépulcraux avec celles éclaboussées par le soleil. Le film propose un choix de moments contrastés en écho aux danses parfois tumultueuses de la chorégraphe, qui portent le corps des interprètes en leurs gouffres comme en leurs sommets.
Source : Patrick Bossatti