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Le paradoxe de la femme-poisson
Un bateau, deux reflets, trois sirènes et quatre marins
Circé dit à Ulysse : “Vous ne pouvez éviter l’île des sirènes, mais quiconque écoute leur chant est perdu.” En 1998, la Biennale de Lyon commande à Kelemenis un portrait chorégraphique de sa ville, Marseille. Il la décrit telle qu’il la voit, séduisante, affolante et dangereuse d’inertie… En partir souvent pour toujours réentendre son chant est le credo d’un amoureux qui veut le rester. La pièce fait l’objet de collaborations prestigieuses avec, pour la musique, une création électroacoustique de Christian Zanési et pour les costumes, la palette de matières et couleurs du styliste Kenzo. Un bateau, deux reflets, trois sirènes et quatre marins.
“Une danse extrêmement pure, mûre. Une belle grammaire du ressenti, qui, par des mouvements circulaires admirablement exécutés, nous immerge dans des sensations de fluidité, de douceur, de lenteur. Et puis c’est la ville, Marseille les néons colorés, la cité portuaire, la métropole des gens qui courent. Les danseurs traversent la scène, se croisent, se rassemblent en grappe, se séparent. Ce chapitre est plus familier, mais le souvenir du 1er épisode perdure, épisode-phare d’un voyage au bout d’une Méditerranée, nocturne et intimiste.” David S. Tran / Le progrès
La captation est réalisée par Charles Picq, lors de la création, au Transbordeur de Lyon. Montage promotionnel.
Mise à jour : Mars 2012