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Le Lac des Cygnes (acte II)
Reprise par le Ballet de l’Opéra d’Avignon en 2007 (dans le cadre des Hivernales d’Avignon) du Lac des Cygnes créé en 1983 par Andy de Groat.
Le Lac des Cygnes, version post-modern. Un hommage inattendu mais sincère au chef d’oeuvre de Petipa.
Note d’intention
La 1ère partie utilise un matériel chorégraphique abrégé, pris dans la troisième partie, dansé sur des extraits d’un conte pour enfants.
La 2ème partie consiste en une danse marchée, obsessive, aux parcours complexes, qui maintient (sauf une accélération due à la musique) une atmosphère constante, minimale, inchangeante. Celle-ci est cassée seulement à la toute fin pour un court moment (présenté comme une parodie succinte), copié sur la version du Lac de la Scala.
La 3ème partie plonge dans la prison de la partition musicale. Ma version de « l’histoire » du Lac : Le prince Siegfried a déjà épousé Aude, mais il vit avec Rothbart. De toute façon Rothbart obtient le grand pas de deux avec Aude et Siegfried est déconcerté. Ce n’est pas très grave. Ils seront tous morts à la fin et la subvention arrivera la semaine d’après.
A la fin du spectacle, il y aura un débat, les danseurs répondront aux questions du public.
La version originale de swan lac (Lac des cygnes 82) fut commandée par le Comité Officiel des Fêtes d’Aix en Provence (directrice Ginette Escoffier) et a eu sa première mondiale dans cette ville en juillet 1982. Le Lac fut ensuite dansé à Copenhague, Lorient, New York, Avignon et Paris durant la saison 1983/1984.
Ces représentations sont dédiées à la mémoires d’Edwin Denby, poète et meilleur critique américain de la danse, mort le 12 juillet 1983.
Andy De Groat, texte d’intention
(source : programme de la Maison de la Danse, Lyon, 1983)
Extraits de presse
« On savait que l’Américain Andrew Degroat était un danseur original, on se doutait qu’il pouvait réaliser de subtiles chorégraphies, mais on ignorait qu’il était plus que ça : un maître de ballet. Un vrai maître. »
Hervé Gauville, Libération
« C’est époustouflant d’intelligence sensible et de gaité. »
Christine Rodès, Pour la danse