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Le Festin
Se déroulant par phases rapides en des tableaux successifs qui s’enchevêtrent, Le Festin interroge les mécanismes de notre société de consommation « qui engloutit tout » et ce quotidien « fatal » et « répétitif » auquel les hommes se soumettent.
Autour d’une grande table, les « spectateurs convives » sont invités à prendre place au plus près de la danse. « Une danse à l’endroit et à l’envers, faite et refaite, écrite et réécrite » nous dit Claude Brumachon, qui a cherché dans ce spectacle à « immerger le public au cœur de la matière », à expérimenter avec lui une proximité confinant à la promiscuité. « Etre avec la peau, sous la peau et sentir la respiration, le souffle, l’haleine ! Sentir (…) la qualité du mouvement qui fuse, avec dans les oreilles l’onde sonore de l’écho du geste qui s’enfuit. »
Se déroulant par phases rapides en des tableaux successifs qui s’enchevêtrent, Le Festin interroge les mécanismes de notre société de consommation « qui engloutit tout » et ce quotidien « fatal » et « répétitif » auquel les hommes se soumettent.
Dans ce dîner où le menu est vivant, Claude Brumachon livre au public les danseurs « à l’état de choses », de « marchandises prêtes à être consommées »
« La table est servie et desservie. Mon plat : mon danseur. Les hôtes qui n’ont à manger que l’énergie brute d’un artiste en pleine action. L’action du don de soi, l’offrande de sa vie, de son corps, en une multitude d’instants disséqués, mélangés. »
Source : Claude Brumachon
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