Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Le Bal Pendule
enregistré au CND le 10 février 2011
« Suspendu par un fil invisible à un point immobile au-dessus de nos têtes, le bal oscille, il vacille, il chancelle jusqu’à défaillir, s’évanouir, se dérober sous nos pieds. C’est cette sensation vertigineuse d’instabilité et de doute, entre un moment de suspension en apesanteur et une perte d’équilibre imminente, qui me fait chercher appui sur son torse, sur ses mains. La moindre pression de son corps sur le mien et le déséquilibre devient danse …
J’ai écrit « Le bal pendule » comme métaphore d’une communauté humaine aux multiples postures, systèmes et modes de fonctionnement. Vaste nuancier de « manières », de se tenir et de tenir à l’autre, de marcher, de s’ancrer, de se positionner. Jeu complexe de relations qui tissent la toile d’histoires individuelles et collectives, le bal nous dépasse et nous fait invariablement osciller entre contrôle et abandon, jubilation et tristesse, gravité et légèreté. Pour cette traversée, cinq danseurs, deux hommes et trois femmes, à l’image du nombre généralement supérieur de femmes et de ce que cela engendre. Points de tension périphériques, témoins des histoires qui s’y jouent, elles attendent résolument, impatiemment, timidement de rentrer dans la danse. »
Nadine Beaulieu
Dernière mise à jour : octobre 2011