Là où l’herbe est plus verte / L’Oiseau-qui-n’existe pas [transmission 2024]

Extrait remonté par le Groupe chorégraphique amateur, coordinatrice Fanny Milant, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2023/2024).

Transmission par Jean Masse

Présenté le 15 juin 2024, Le Manège de Reims.

L’œuvre à la création

Là où l’herbe est plus verte

Création le 14 mars 2018 au Dock 11, Berlin

Chorégraphie : Jean Masse

Pièce pour un interprète : Jean Masse

Musique : Gute Nacht de Franz Schubert – extrait de Winterreise, Dietrich Fischer-Dieskau, Jörg Demus

Durée originale : 5 minutes 38

L’Oiseau-qui-n’existe pas

Création 1963 à Paris

Chorégraphie : Karin Waehner

Pièce pour un interprète Karin Waehner

Musique : Paul Arma

Durée : 6 minutes

Le groupe

Groupe chorégraphique amateur (Artigues-près-Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine)

Le groupe chorégraphique amateur, né il y a 5 ans, se compose de 6 à 9 danseurs. Le goût pour la culture chorégraphique qui fonde cet atelier est désormais partagé par plusieurs générations, les âges s’y étalant de 13 à 66 ans. Se frotter à la création, partager et construire ensemble, développer le goût du spectacle sont autant de motivations qui soudent une communauté où chaque personne trouve une place singulière. Ce groupe est adepte de l’expérimentation des différents états de corps, il peut s’aventurer dans des performances sur l’exploration des caprices des mouvements de l’air comme il peut faire confiance à l’écriture précise de Maud Le Pladec. C’est dans cet esprit d’ouverture que s’est faite la rencontre avec Jean Masse également installé sur la région Nouvelle-Aquitaine.

Le projet

Le projet consiste ici à interroger les prémices de la modernité en danse en associant, dans un même élan, une pièce de Karin Waehner et un solo réalisé cinquante années plus tard par l’un de ses élèves- interprètes, Jean Masse. Là où l’herbe est plus verte, dernière création du chorégraphe en 2018, traite de la mémoire dans un solo hommage à Karin Waehner. L’Oiseau-qui-n’existe-pas, pièce emblématique de Karin Waehner créée en 1963 est hautement symbolique pour Jean Masse, à la fois dans son architecture et son désir de modernité. Il tentera de faire converser ces deux écritures séparées par un demi-siècle, comme deux portraits d’un même visage.