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Là on y danse
Là, on y danse » exprime le désir d’un nouvel élan sur l’écriture du mouvement. En effet, elle se centre sur une dramaturgie issue du matériau chorégraphique.
Là, on y danse exprime le désir d’un nouvel élan sur l’écriture du mouvement. En effet, elle se centre sur une dramaturgie issue du matériau chorégraphique. Une création qui volontairement ne s’inscrit pas dans l’hybridation de la danse, de la musique et de l’image, démarche qui a traversé les dernières pièces d’Hervé Robbe.
« …Conçue en quatre mouvements qui se succèdent comme les vagues au rythme des entrées et des sorties, la pièce évolue en suivant une double ligne musicale dans laquelle vient s’inscrire la chorégraphie. Les phrases interprétées en solo, duo, trio ou en groupe, déferlent sur le plateau. Tour à tour denses ou légères, fluides, mystérieuses, fluctuantes. Entre abandons et silences, les corps se transforment subtilement au confluent de gestes tantôt retenus ou jetés. En contrepoint des accents nostalgiques de la musique. Hervé Robbe ménage des seuils, des avancées, des accents complices, voire des situations comiques. Sous le hâle des lumières grisées qui ombrent ou soulignent l’inscription des danses dans l’espace, clignote de la couleur. Une brique rougeoie et glisse au sol. Des corps s’enroulent, des mots fusent. La première partition retenue par le chorégraphe est issue du patrimoine du XXe siècle, un concerto pour violon de Stravinski. En écho, la musique de Romain Kronenberg, œuvre inédite commandée au compositeur à la suite d’une première collaboration pour l’installation So long as baby… Ainsi passé et présent conjuguent-t-ils leurs voix pour interroger le réel et la danse, le mouvement et ses possibilités. »
Source : Irène Filiberti