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La Mort du cygne [extraits]
Créé à Saint-Petersbourg par Michel Fokine, pour la danseuse Anna Pavlova, « La Mort du cygne » entre dans la légende en 1907. Ecrit sur une page tirée du « Carnaval des animaux » de Camille Saint-Saëns, ce monologue où s’illustrèrent les plus grands artistes, rappelle avec une poésie extrême les derniers instants d’un cygne.
Moment de danse pure, il évoque aussi la puissance et la grâce d’un oiseau chargé de maints symboles dont celui de la lumière. Celle de sa blancheur immaculée, celle du projecteur qui épouse l’ombre du cygne chez Fokine, ou tout simplement celle du ciel d’où l’oiseau surgit. Le Ciel : la Tradition lui attribue la valeur du chiffre trois, c’est pourquoi j’ai multiplié par trois l’interprétation de ce chant céleste. Trois cygnes, trois femmes venues du ciel, vont sur la terre rendre leur dernier souffle avant de s’incarner dans un nouvel envol.
Thierry Malandain