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La Mère

Année de réalisation
2005
Année de création
1921

Dans le dénuement que traverse la russie, les accents mystiques de Scriabine accompagnent la douleur d’une mère orpheline de ses enfants.Cette danse gestuelle se déroule sur une unique diagonale symbolisant le parcours de vie.

Ce solo fait partie d’un ensemble de danse, Impressions de Russie, sur trois études de Scriabine. Duncan est arrivé à Moscou quelques mois plus tôt pour fonder une école de danse. Dans le dénuement que traverse la russie, les accents mystiques de Scriabine accompagnent la douleur d’une mère orpheline de ses enfants.

Cette danse gestuelle se déroule sur une unique diagonale symbolisant le parcours de vie. Une femme se penche, comme un enfant qu’elle semble tirer de la terre. Le phrasé des gestes sculpte l’espace entre l’enfant évoqué et la mère. Le dialogue, leur corps à corps imaginaire s’enveloppent d’une lenteur terrienne soutenue par le cercle ternaire de la musique – « La vraie danse est la force de la douleur. » écrit Duncan. L’enfant s’éloigne, elle le suit des yeux, il revient, elle l’enlace éperduement, elle l’allonge devant elle. Mais ses doigts lors d’une dernière caresse, viennent buter contre le sol. Un ultime geste d’au revoir au lointain, d’adieu étire le corps de la mère restée sur le sol.

Source Dictionnaire de la Danse (CCN – Ballet de Lorraine 2004 – 2005)

Année de réalisation
2005
Année de création
1921
Lumières
Thibault Leblanc
Musique originale
Scriabine – Etude n°1 op. 2
Interprétation
Axelle Trinchero
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