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La forêt ébouriffée

Année de réalisation
2013
Année de création
2013

Racine n’est pas un petit garçon comme les autres, personne n’a vu que dans sa tête une forêt avait poussé. Fuyant une grand-mère hostile et un quotidien angoissant, il court s’y réfugier. Un voyage poétique entre images virtuelles et corps en mouvement.

Un jour en se réveillant, Racine se sentit différent. Une forêt avait poussé sur sa tête.
Pris de panique, il s’enfuit en courant.
Dans la rue, chaque fenêtre le regardait. Sa course déclencha un phénomène extraordinaire,
partout où il passait, le sol se recouvrait de terre, d’herbes, de fleurs et de fougères.
Des arbres poussaient sur les toits, et les racines transperçaient les murs. La nature entrait dans les maisons.
Elles étaient envahies de branches, de feuilles et d’écorces.
Entièrement recouvert, son village finit par disparaître totalement sous la forêt.

Extrait de La forêt de Racine de Mélusine Thiry

CHRISTIAN ET FRANCOIS BEN AÏM – MÉLUSINE THIRY : LA RENCONTRE DE DEUX IMAGINAIRES

Lors de la mise en place de ce premier projet Jeune public, c’est tout naturellement que Christian et François Ben Aïm ont proposé à l’auteur et illustratrice Mélusine Thiry, collaboratrice de la compagnie depuis 2007, d’écrire l’histoire qui serait le fil conducteur de la pièce. Ainsi est né La forêt de Racine, livre écrit et illustré par ses soins. Aujourd’hui coédité par la compagnie et l’auteur, cet ouvrage constitue le pendant littéraire de la pièce. Mélusine Thiry a également créé l’ensemble des vidéos projetées. 

Mélusine Thiry a collaboré en tant que vidéaste aux créations : You’re a bird, now !, Résistance au droit, L’ogresse des archives et son chien, apportant à chaque fois sa touche onirique et sensible aux univers des chorégraphes.

THÉMATIQUES

Dans La forêt ébouriffée, il est question de Racine, un petit garçon pas comme les autres, dont personne n’a remarqué la forêt qui a poussé sur sa tête. Fuyant sa grand-mère inquiétante et ses camarades railleurs, il court s’y réfugier. C’est alors le début d’une course effrénée, provoquant une extraordinaire série de métamorphoses. Aidé dans ses péripéties pa fidèle amie Meï, il va peu à peu grandir et apprendre à surmonter ses peurs pour mieux aller à la rencontre de lui-même et des autres.

Lieu de repli et d’abandon, du danger et du merveilleux, la forêt nourrit depuis la nuit des temps les imaginaires. Elle devient pour Racine un lieu ambivalent qu’il va devoir découvrir et apprivoiser pour mieux grandir et se connaître.

A travers ce cheminement initiatique, les chorégraphes dépeignent avec grâce et douceur l’univers de l’enfance, la difficulté et le plaisir de grandir

L’IMAGE COMME PROLONGEMENT DU CORPS DANSÉ

Projetées sur deux tulles couvrant la totalité de l’ouverture scénique, les vidéos créées par Mélusine Thiry occupent une place prépondérante dans cette pièce et sont une fenêtre sur l’imaginaire foisonnant du petit garçon.

Ce dispositif scénographique crée une sensation de profondeur entre l’image et les corps en mouvement, qui sème le trouble entre rêve et réalité. Le spectateur est ainsi embarqué dans un voyage poétique, un monde singulier où les êtres imaginés par le petit garçon, l’environnement fantastique, et les corps dansés ne composent qu’un seul et même univers.

Cette première pièce spécifiquement jeune public a été l’occasion de questionner plus spécifiquement différentes caractéristiques de la démarche des chorégraphes, comme le mode de narration ou la place de l’abstraction, en mettant l’accent sur l’impact sensible du corps et l’acte chorégraphique au service du récit.

Dans cette pièce, la dimension sensible du corps dansant est placée au coeur de l’expérience du spectateur. La danse rend compte des différents états émotionnels et sensations de Racine, par incarnation ou transposition, et invite les jeunes spectateurs, par identification ou empathie physique, à partager le périple du jeune garçon.

Année de réalisation
2013
Année de création
2013
Direction artistique / Conception
Christian et François Ben Aïm
Lumières
Laurent Patissier ou Patrice Pépin
Musique originale
Jean-Baptiste Sabiani, sauf version instrumentale de Mourir à deux de Maël
Autre collaboration
Voix off française : Fanny Eidel – Biju-Duval, Christian Ben Aïm Voix off anglaise : Joséphine Delhermite, Lee Davern.
Interprétation
Grégoire Puren, Gill Viandier, Aurélie Berland
Son
Luc Béril ou Sébastien Teulié
Production vidéo
Mélusine Thiry
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