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La Cloche de Verre
Richesse du geste, générosité de l’écriture où la féminité – sanctifiée ou démoniaque – est souveraine, la chorégraphe Maryse Delente s’enivre de danse pure, dans une veine lyrique et expressionniste. « Une cloche de verre c’est une serre pour grandir… » : Maryse Delente a rencontré l’univers de Sylvia Plath, jeune écrivaine américaine tragiquement disparue au début des années 60. Les mots qu’elle utilise pour tenter d’exorciser les émotions, les peurs, la confusion, le vide pesant et angoissant, l’atmosphère étouffante qui la submerge, ont déclenché les images qui nourrissent cette nouvelle création. La chorégraphe se glisse sous la « cloche de détresse » de la poétesse tourmentée pour façonner sa propre cloche de verre. Transparence, univers clos, battements d’eaux, cinq figures féminines, belles et douloureuses naïades, dansent sur scène et en image, au rythme de la partition de Gorecki qui nimbe tout le spectacle d’une atmosphère dramatique et poétique intense.
Source : Théâtre de Vienne