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La Belle Dame
« La Belle Dame » scelle les retrouvailles de Béatrice Massin avec le répertoire des danses baroques. Ce moment privilégié est l’occasion de nous éloigner de la « sacralisation historique » du répertoire.
La Belle Dame scelle les retrouvailles de Béatrice Massin avec le répertoire des danses baroques. Ce moment privilégié est l’occasion de nous éloigner de la « sacralisation historique » du répertoire. C’est avant tout le plaisir de la musique et de la danse qui est ici mis en avant. Allons chercher les touches d’humour, redonnons un caractère de gaîté à toutes ces danses plus belles les unes que les autres.
« La Belle Dame » est donc une œuvre inédite réunissant tout un pan de la musique et de la danse baroques. Ce patrimoine musical et chorégraphique français est présenté dans un spectacle total qui met en scène le mariage unique de la danse et la musique vivante. Les danses de « La Belle Dame » sont la visualisation même de la musique française du XVIIe siècle. Voir et repenser ces danses, c’est aussi voir et réinterroger la musique baroque d’aujourd’hui.
Hommage à Francine Lancelot, « La Belle Dame » évoque son œuvre. Danseuse, chorégraphe, pédagogue et chercheuse, Francine Lancelot a joué un rôle majeur dans la redécouverte en France de la « belle danse » du XVIIe siècle. Ce spectacle fait revivre sa personnalité pétillante, son rire, son plaisir à danser, sa bonne humeur qui illuminait son enseignement, son appétit de découverte. Avec elle, le savoir était toujours une matière en question, rien n’était certitude. Ce sont ses interrogations incessantes qui ont donné à Béatrice Massin le goût de la matière baroque et de ses questionnements.
En 2011, la reprise d’Atys et La Belle Dame sont donc deux splendides opportunités de rendre hommage à une belle dame de la danse, et de concilier une fois de plus musique et danse baroque, l’un n’existant pas sans l’autre.