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Josef Nadj - Centre chorégraphique national d'Orléans

Chorégraphie
Année de réalisation
1997

Josef Nadj est un grand créateur d’image, il sait se faire conteur pour développer un monde poétique oscillant entre rêve et cauchemar, avec une prédilection pour l’humour et les situations absurdes.

Plasticien,  chorégraphe ou metteur en scène, Josef Nadj est avant tout un grand  créateur d’images. Riche des fables de son village natal de Voïvodine,  aux confins de la Hongrie et de la Yougoslavie, il sait se faire conteur  pour développer un monde poétique oscillant entre rêve et cauchemar,  avec une prédilection pour l’humour et les situations absurdes.

Depuis Canard pékinois, sa première pièce créée  en 1987, Josef Nadj met en scène des hommes étranges, vêtus de costumes  et chapeaux noirs, et des femmes énigmatiques et évanescentes qui sont  la proie de délires burlesques et de métamorphoses où les corps et les  objets se confondent. A la recherche d’un langage de signes, le  chorégraphe place le mystère de l’homme au centre de ses préoccupations.  Il compare sa démarche à celle d’un artisan, vouée à la simplicité du  geste et à l’ouvrage quotidien. Dans Les Commentaires d’Habacuc, il  confronte son univers à l’écriture de Samuel Beckett. Sobriété des  images et musicalité des gestes des interprètes qui glissent en silence  sur des palissades en bois, rendent hommage à l’auteur de Fin de  partie.

Source : Irène Filiberti

Cette collection consacrée aux chorégraphes français contemporains se présente comme une série de rencontres autour d’une création. Ces portraits, qui alternent interviews et extraits de spectacles, proposent d’approcher la danse au travers de la pensée et des enjeux du corps, tout en rendant visible le lien qui existe entre réflexion et représentation. 

Au début des années 80, une nouvelle génération de chorégraphes est apparue sur la scène française. Investissant les théâtres avec une conception de la danse radicalement autre, ils ont su conquérir un public et inscrire leur travail et leurs idées dans le temps. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux dirigent un centre chorégraphique national ou une compagnie reconnue. Au gré de leur parcours ou dans leurs processus de travail, tous mènent un questionnement en prise sur le monde – qu’il se concentre sur le corps, l’écriture, les composantes de la danse (notamment l’espace et le temps) ou la relation aux autres formes artistiques.

Angelin Preljocaj – Centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence (1996) 

Catherine Diverrès – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (1996) 

Charles Cré-Ange, compagnie Cré-Ange (1997) 

Claude Brumachon – Centre chorégraphique national de Nantes (1998) 

Jean-Claude Gallotta – Centre chorégraphique national de Grenoble (1996) 

Josef Nadj – Centre chorégraphique national d’Orléans (1997) 

Mathilde Monnier – Centre chorégraphique national de Montpellier (1998) 

Odile Duboc – Centre chorégraphique national de Franche-Comté (1997) 

Philippe Decouflé, compagnie DCA (1998) 

Régine Chopinot – Centre chorégraphique national de La Rochelle/Poitou-Charentes (1998)

Chorégraphie
Année de réalisation
1997
Direction artistique / Conception
Jean-Michel Plouchard
Durée
26′
Production de l'œuvre vidéo
Injam production, Paris première / Participation : CNC, ministère de la Culture (DMD), ministère des Affaires étrangères
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