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Jean-Claude Gallotta - Centre chorégraphique national de Grenoble
Réunissant danseurs, comédiens, compositeur et scénographe, Jean-Claude Gallotta a créé ses propres mythologies et développé un univers où la danse occupe une place prépondérante.
Jean-Claude Gallotta a rencontré la danse un peu par hasard. Au fil du temps, réunissant danseurs, comédiens, compositeur et scénographe, il a créé ses propres mythologies et développé un univers où la danse occupe une place prépondérante. Abstraite, elle reste un jeu proche de l’enfance qui permet toutes les inventions.
A l’occasion de la reprise de Docteur Labus, ce « médecin de l’amour » imaginé en 1988, le chorégraphe revient sur la genèse de la pièce et l’invention de son titre : le spectacle est composé de quatre duos qui décrivent l’état des corps amoureux, leur « musique » et leur vie aventureuse. Gallotta expose sa conception de la danse et en situe les enjeux autour des secrets et des peurs du corps. Une fois ouvert ce champ aux combinaisons infinies (l’intime, les émois, la passion, la solitude et le collectif), il lui faut trouver des comparses et agencer son propos de manière à ce que chacune de ses pièces agisse comme un catalyseur de rêves. Ce qu’il tente ici en travaillant avec de nouveaux interprètes.
Source : Irène Filiberti
Cette collection consacrée aux chorégraphes français contemporains se présente comme une série de rencontres autour d’une création. Ces portraits, qui alternent interviews et extraits de spectacles, proposent d’approcher la danse au travers de la pensée et des enjeux du corps, tout en rendant visible le lien qui existe entre réflexion et représentation.
Au début des années 80, une nouvelle génération de chorégraphes est apparue sur la scène française. Investissant les théâtres avec une conception de la danse radicalement autre, ils ont su conquérir un public et inscrire leur travail et leurs idées dans le temps. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux dirigent un centre chorégraphique national ou une compagnie reconnue. Au gré de leur parcours ou dans leurs processus de travail, tous mènent un questionnement en prise sur le monde – qu’il se concentre sur le corps, l’écriture, les composantes de la danse (notamment l’espace et le temps) ou la relation aux autres formes artistiques.
Angelin Preljocaj – Centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence (1996)
Catherine Diverrès – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (1996)
Charles Cré-Ange, compagnie Cré-Ange (1997)
Claude Brumachon – Centre chorégraphique national de Nantes (1998)
Jean-Claude Gallotta – Centre chorégraphique national de Grenoble (1996)
Josef Nadj – Centre chorégraphique national d’Orléans (1997)
Mathilde Monnier – Centre chorégraphique national de Montpellier (1998)
Odile Duboc – Centre chorégraphique national de Franche-Comté (1997)
Philippe Decouflé, compagnie DCA (1998)
Régine Chopinot – Centre chorégraphique national de La Rochelle/Poitou-Charentes (1998)