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Inanna
Avec ce spectacle inspiré par la figure d’Inanna, divinité de Mésopotamie, Carolyn Carlson signe une pièce engagée et poétique.
Hommage à Francesca Woodman
Avec ce spectacle inspiré par la figure d’Inanna, divinité de Mésopotamie, Carolyn Carlson signe une pièce engagée et poétique.
On peut dire, sans trop se tromper, que l’Américaine sans frontières Carolyn Carlson est la chorégraphe de la femme par excellence : qu’elle se mette en scène autrefois dans « Blue Lady » ou « Dark », qu’elle dirige les autres dans « Signes » ou « Hidden », Carolyn Carlson convoque des mères, des soeurs, des amantes, des danseuses. Et parfois quelques hommes aussi ! « Inanna » montre ces femmes d’aujourd’hui, guerrières, séductrices, protectrices en résonance avec « Inanna » déesse aux multiples facettes du panthéon sumérien. Dans un décor de briques (signé Euan Burnet-Smith) et avec des poésies comme source d’inspiration, la chorégraphe multiplie les profils, ose une danse épurée par instants, lyrique par d’autres, incroyablement généreuse toujours. Dans cette ode à l’incarnation de l’être féminin, sept interprètes jouent l’harmonie des corps et des passions. Carolyn Carlson, au sommet de son art, donne alors des couleurs changeantes à sa chorégraphie, puisant en chacune les ressources nécessaires pour évoquer cette « énergie mystérieuse qui fonde tout ce que nous voyons dans le ciel, plissement du temps et de l’espace ». « Inanna » est un spectacle fondateur, créé en 2005 pour l’installation au Centre chorégraphique national Roubaix de Carolyn Carlson. Cette offrande de beauté va désormais bercer les rives du Théâtre National de Chaillot.
Source : Philippe Noisette, Théâtre national de Chaillot