In ascolto

Une chorégraphie proposé dans le cadre du projet « Cerbiatti del nostro futuro ».

Chorégraphie Virgilio Sieni assisté de Chelo Zoppi

Une chorégraphie créée dans le cadre du projet « Cerbiatti del nostro futuro »

Interprétation Bettina Bernardi, Noemi Biancotti, Virginia Cervelli Montel, Linda Pierucci avec la collaboration de Armunia, Atelier delle Arti

Le projet Cerbiatti del nostro futuro (Faons de notre futur) a vu le jour en 2011 dans le but de créer et de développer un répertoire de danse contemporaine incluant des chorégraphies de Virgilio Sieni spécialement créées pour être interprétées par de très jeunes danseurs.    
Prévoyant la participation d’établissements scolaires, d’écoles de danse, de théâtres et de festivals partout en Italie, le projet se structure en trois parties : une première autour de la création chorégraphique, une deuxième abordant la transmission du répertoire et une troisième orientée sur les opportunités d’échanges et de rencontres.    
Fuga (Exode), la première chorégraphie du projet Cerbiatti del nostro futuro, s’inspire du sens des départs vers de nouveaux horizons. Dans ce voyage chorégraphique et physique, les petites filles se soutiennent et s’entraident, donnant naissance à un ensemble continu de contacts et de figures de référence. La création a été guidée par des éléments tactiles, visuels et photographiques : peintures représentant l’Exode hors d’Égypte mais aussi photographies témoignant des migrations et des exodes actuels. La douceur et la force vitale de ces toutes jeunes danseuses laissent entrevoir l’urgence de la danse comme étape fondatrice d’un parcours.
L’enthousiasme des jeunes danseuses de Livourne, si magnifiquement exprimé à travers la danse, est à l’origine du projet Cerbiatti del nostro futuro. La chorégraphie présentée dans In ascolto (À l’écoute), une étude sur les implications de tout ce qui touche au fait d’écouter, d’entendre, de tendre l’oreille, s’inspire quant à elle de l’ouvrage All’ascolto (À l’écoute) de Jean-Luc Nancy. Guidées par leur respiration, les danseuses se mettent à la recherche d’une autre voix, celle du corps mais aussi d’un autre son. Être à l’écoute, c’est être constamment sur la brèche, tendu vers quelque chose au seuil de notre être auquel il n’est possible d’accéder que par la respiration, les battements de cœur et la cavité résonnante.