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Imago
enregistré au CND le 20 janvier 2011
Cinq femmes explorent l’évanescence, l’évanouissement de l’être et de l’image. Une goutte d’eau trouble l’étendue d’un lac, l’onde se propage, troublant la surface, puis disparaît. Chacune d’elles est un sourire de La Joconde, un mystère, un impromptu qui marque le temps qui passe et nous permet enfin de le contempler.
Soutenue par une musique hypnotique, la chorégraphie, d’un seul impact, est troublée par une accumulation d’effets, de lumières, d’images, de mouvements. Imago offre une expérience de l’abandon, un générateur de points de vue, un révélateur de notre incapacité à tout voir.
Jeu de cache-cache, de présence-absence des corps sur scène, « Imago » provoque un exercice sensible de la disparition, et révèle sur scène son étymologie : apparence, masque, simulacre, reflet, fantôme.
Dernière mise à jour : septembre 2011