Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
Vaguely light
Hervé Robbe
Vague
Hervé Robbe
So long as baby…love and songs will be
Hervé Robbe
Une maison sur la colline
Hervé Robbe
Un appartement en centre ville
Hervé Robbe
Wave 03
Hervé Robbe
Vingt plus un
Hervé Robbe
Rew
Hervé Robbe
Polaroïd
Hervé Robbe
Permis de construire
Hervé Robbe
Origami
Hervé Robbe
Navigations
Hervé Robbe
Mutating score
Hervé Robbe
In between – Yellow suite
Hervé Robbe
Des horizons perdus
Hervé Robbe
Bye see you next … no more
Hervé Robbe
Avis de démolition
Hervé Robbe
Flowing along
Hervé Robbe
Id
Hervé Robbe
2.Id
Hervé Robbe
Initiales
Hervé Robbe
V.O Projet
Hervé Robbe
Histoire courte des enfants de la place Hébert
Hervé Robbe
Made of
Hervé Robbe
Assaï Vivace
Hervé Robbe
De humani corporis fabrica
Hervé Robbe
En espérant l’eclipse
Hervé Robbe
Appassionata
Hervé Robbe
Antichambre repetita
Hervé Robbe
Factory
Hervé Robbe
Là on y danse
Hervé Robbe
Factory
Hervé Robbe
Next Days
Hervé Robbe
Un Terrain Encore Vague
Hervé Robbe
Slogans
Hervé Robbe
Danse de 4 (Teaser)
Hervé Robbe
Danse de 20 (Teaser)
Hervé Robbe
Remembrance 3 (2012-2019)
Hervé Robbe
Remembrance 1 (1987/1998)
Hervé Robbe
Remembrance 2 (1999-2011)
Hervé Robbe
Danse de 6
Hervé Robbe
A new landscape – teaser
Hervé Robbe
Id
Id » est un parcours onirique où le regard voyage entre diverses perceptions du corps et de l’espace architectural.
Pour Factory, créée en 1993, Hervé Robbe et le sculpteur Richard Deacon plaçaient le public sur le plateau dans une libre déambulation autour des danseurs et des sculptures. Cette alternative proposait un autre mode de perception du spectacle. En contribuant au mouvement, le spectateur « fabriquait » l’œuvre en même temps que les danseurs. Factory ou l’espace partagé.
D’une œuvre à l’autre, la perception est sujet d’interrogations et de propositions chorégraphiques. Id est un parcours onirique où le regard voyage entre diverses perceptions du corps et de l’espace architectural. La présence sensible des corps des danseurs alterne avec l’image rapide, déviée dans le temps des corps filmés. L’organisation traditionnelle du théâtre est travestie et ainsi troublée. Dès le hall, sans modérateur avant le recueillement du spectacle, deux danseurs investissent une installation vidéo – ici l’instrumentalisation participe à la multiplication des points de vue. Plus tard et de façon métaphorique, la lumière recouvre le public pour lui rappeler qu’il participe au même drame narcissique.
Le mythe de Narcisse et Echo sert de support fictionnel à l’œuvre. Les danseurs sont des personnages en quête de leur reflet, aveugles à l’autre ou cherchant à l’assimiler pour trouver en lui sa propre résonance. Nostalgie d’un corps insaisissable objectivement. Lorsque Narcisse se penchera définitivement sur son image, il disparaîtra.
Source : Centre Chorégraphique National du Havre Haute-Normandie