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Hymne aux fleurs qui passent : La Déesse des Fleurs

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2000
Année de création
1998

Lin Lee-Chen rend hommage à l’âme de la terre et de la nature. Cette pièce est une louange aux grandes lois du Ciel et de la Terre, elle chante l’harmonie des principes premiers que sont le Yin et le Yang.

Lin Lee-Chen rend hommage à l’âme de la terre et de la nature. Cette pièce est une louange aux grandes lois du Ciel et de la Terre, elle chante l’harmonie des principes premiers que sont le Yin et le Yang. C’est une fresque où les saisons emportent les mille êtres qui composent l’univers. Le Yin et le Yang ne s’y affrontent plus, mais se complètent et alternent en engendrant la profusion de la vie, vie marquée par la complémentarité de la naissance et de la mort, du mouvement et de l’immobilité. La chorégraphe invite ici des cérémonies inoubliables d’une grâce peu commune. Derrière le titre Hymne aux fleurs qui passent  – la déesse des fleurs  se cache une puissante allégorie de la vie et de la mort, s’inspirant des costumes populaires, des rituels religieux et des traditions taiwanaises transmises de génération en génération. Le cycle infernal des morts et de renaissances auquel le Bouddha apprit à échapper ainsi que des considérations sur le flux de l’existence qui emporte tous les êtres, humains et végétaux, ont amené Lin Lee-Chen à concevoir ce spectacle en quatre tableaux : Printemps, Eté, Automne et Hiver. Elle crée sur scène une atmosphère à la fois spirituelle et sensuelle, redonnant à ses pratiques rituelles banalisées par l’usure du temps toute leur portée symbolique dans un souci esthétique fort. Psalmodie des prières et invocations à l’adresse de l’au-delà rythment la méticuleuse gestuelle des danseurs faite de rondeurs, dans la droite tradition de l’opéra chinois. Le recours aux techniques multimédias avec notamment des projections vidéo permet de juxtaposer des espaces et des temps à priori séparés, dans une procession intense à la fois traditionnelle et moderne, religieuse et païenne, artistique et philosophique.



Source : Maison de la Danse de Lyon

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2000
Année de création
1998
Durée
115′
Lumières
Cheng Kuo-Yang
Musique originale
Chung Yuyui-Kwong
Interprétation
Legend Lin Dance Theater
Production de l'œuvre vidéo
Maison de la Danse
 – Charles Picq, 2000
Scénographie
Yip Kam-Tin
Production de l'œuvre chorégraphique
Avec le soutien du Conseil National des Affaires Culturelles de Taiwan
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