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Histoire d'une transmission, So schnell à l'opéra

Année de réalisation
1999

Marie-Hélène Rebois filme deux logiques qui s’affrontent dans cette histoire de transmission guidée par les interprètes d’origine.

A  la demande de Brigitte Lefèvre qui souhaitait inscrire So Schnell,  l’une des dernières chorégraphies de Dominique Bagouet, au répertoire de  l’opéra Garnier, l’équipe des Carnets Bagouet se met au travail avec  les danseurs de l’Opéra. Marie-Hélène Rebois filme deux logiques qui  s’affrontent dans cette histoire de transmission guidée par les  interprètes d’origine.

Comment communiquer l’expérience nécessaire pour  faire advenir chaque geste dans la justesse de son rapport à soi, aux  autres, à l’espace et aux sons ? Comment transmettre sans se sentir  dépossédé et sans craindre que l’essentiel ne soit perdu ? Les paroles  d’Olivia Grandville qui fut danseuse à l’Opéra avant de rejoindre la  compagnie Bagouet, de Matthieu Doze, d’Annabelle Pulcini ou d’Hélène  Cathala témoignent de cette difficulté majeure. Habitués à intégrer  techniques et chorégraphies en un temps record, les danseurs de l’Opéra  savent copier rapidement ce qu’on leur enseigne. Faire coïncider ce qui  est à la fois un défaut et une qualité avec l’exigence d’interprétation  qui est au coeur de la danse contemporaine est un défi auquel les  Carnets Bagouet ont répondu ici avec une grande générosité. 

Fabienne Arvers

Impressionnante, jamais monumentale, jetant à grands coups de pinceaux des couleurs vives à travers l’espace, n’hésitant pas à livrer au plateau nu et silencieux une danseuse seule, voilà, telle qu’elle nous apparaît, l’écriture de So Schnell. Plus fragile, et d’une certaine façon plus à plat – comme les décors de Christine Le Moigne, inspirés de Roy Lichtenstein – que la deuxième version, ce premier So Schnell en porte pourtant déjà toute l’ambition : créer une danse immense où chaque interprète aurait cependant sa place ; permettre que « l’espace soit envahi de forces qui laissent quelques traces » (Dominique Bagouet), tout en ciselant cette grande construction de détails profonds, dignes d’un grand orfèvre.

Source : Isabelle Ginot

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
1999
Direction artistique / Conception
Marie-Hélène Rebois
Interprétation
Marie-Agnès Gillot, Olivia Grandville, Matthieu Doze
Production de l'œuvre vidéo
Production : Daphnie production, CGP, La Sept-Arte, opéra national de Paris, Mezzo, Les Carnets Bagouet. Participation : CNC, ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS), Procirep
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