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herses (une lente introduction)
herses (une lente introduction) offre un dispositif chorégraphique qui pose la danse au centre des spectateurs, dans une pensée multidirectionnelle des regards posés sur les corps.
herses (une lente introduction), dans la continuité de A bras le corps et de Aatt enen tionon offre un dispositif chorégraphique qui pose la danse au centre des spectateurs, dans une pensée multidirectionnelle des regards posés sur les corps. La nudité s’y impose et confronte le spectateur à différentes utopies : celle du corps libéré, celle du corps sexué et celle du corps social et communautaire. Ce n’est pas une œuvre qui traite de la nudité, mais bien une œuvre qui questionne les utopies du corps et de ses relations. Les musiques d’Helmut Lachenmann, notamment celles de «musique concrète instrumentale», posent une distance dans le traditionnel rapport musique-danse pour proposer une cohabitation d’espace-temps sans que des liens forts ne soient directement lisibles. De même, dans l’extrait choisi, les corps sont individuels et plus ou moins éclatés dans le dispositif spatial. Les spectateurs que nous distinguons au dernier plan nous rappellent que, selon la place de chacun, l’appréciation de l’œuvre sera différente.
herses (une lente introduction) donnera naissance à « Une lente introduction », film muet à partir d’une séquence de la pièce qui offre un travail ténu de corps en contact, une autre vision utopique que les singularités présentes dans cet extrait.
Source : Site de Boris Charmatz
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http://www.borischarmatz.org/