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héâtre-élévision (pseudo-spectacle)
Pour ce projet chorégraphique, Boris Charmatz propose un format spécifique et questionne les conventions spectaculaires qui régissent l’art chorégraphique : la salle de spectacle, le rapport à la scène et au vivant, l’être ensemble.
Pour ce projet chorégraphique, Boris Charmatz propose un format spécifique et questionne les conventions spectaculaires qui régissent l’art chorégraphique : la salle de spectacle, le rapport à la scène et au vivant, l’être ensemble. « héâtre-élévision » est une œuvre chorégraphique filmique diffusée sur un écran de télévision intégré à une installation pour un spectateur à la fois. De la scène à l’écran de télévision, de l’être ensemble à l’individu, du vivant à l’image, cette œuvre convoque la notion d’installation issue du champ de l’art contemporain et des arts plastiques. Pour regarder ce « spectacle » télévisuel, le spectateur est allongé sur une banquette et se retrouve, seul, face à la pluralité des danseurs gesticulant dans l’image. Le film n’est pas linéaire ou narratif, mais il contient différentes formes de théâtralité, de danses absurdes, d’espaces mystérieux qui se tissent les uns par rapport aux autres, sans jamais créer un sens univoque. Filmé à La Chaufferie de Saint-Denis, ce film expose sans cesse des corps contraints par des espaces, par des rythmes et des grimaces, formes de contorsions chorégraphiques qui génèrent une certaine étrangeté.
Il est important de préciser que les conditions de visibilité de l’objet sont primordiales pour apprécier le travail. L’extrait proposé ici ne peut nous donner qu’une approche archivistique de l’œuvre.
Source : Boris Charmatz
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