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Haru no Saïten, un sacre du printemps [transmission 2015]

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2015
Année de création
1999

Extrait de la pièce de Carlotta Ikeda et Ko Murobushi remontée par l’Atelier danse en amateur du conservatoire de La Roche-sur-Yon, coordinateurs Dominique Petit et Ludovic Potié, dans le cadre de « Danse en amateur et répertoire » (2014)

Chorégraphie Carlotta Ikeda et Ko Murobushi
Extrait chorégraphique remonté par l’Atelier danse en amateur du conservatoire de La Roche-sur-Yon, coordinateur artistique et technique Dominique Petit, coordinateur administratif Ludovic Potié, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2014)

Le groupe
Au conservatoire de La Roche-sur-Yon, Dominique Petit anime un atelier de danse amateur. Les sessions hebdomadaires sont fréquentées par des adultes de niveaux techniques et d’âges très divers (vingt-trois à soixante ans dans le projet en cours), certains depuis son lancement voici quinze ans. Le groupe présente en public ses travaux chorégraphiques issus des pratiques d’ateliers. Mais la transmission de « Haru no Saïten » de Carlotta Ikeda et Ko Murobushi constitue sa première expérience de confrontation à une écriture pleinement professionnelle déjà existante. On peut y voir la trace positive de l’impact laissé en 2012 par l’accueil de la rencontre nationale Danse en amateur et répertoire au Grand R, scène nationale de la ville.

Les chorégraphes
Toute la vie artistique de Carlotta Ikeda, née en 1941 et décédée l’an dernier, se confond avec le butô, dont elle sera l’une des grandes introductrices en France, au tournant des années 1980. Collaborant tout d’abord avec Ko Murobushi, elle crée en 1974 sa compagnie Ariadone, exclusivement féminine. À partir de la décennie suivante, c’est dans l’Hexagone qu’elle développera l’essentiel de sa carrière, pratiquant ce qui sera caractérisé comme « butô libre ». En 1999, six danseuses interprètent « Haru no Saïten, un sacre du printemps ». Affranchie de la musique de Stravinsky, cette pièce engage les forces du chaos, de l’éros et du cosmos, non sans imprégnation de la mort, dépassant la figure des jeunes filles évoluant sur le plateau.

L’intervenante
Valérie Pujol a effectué presque tout son parcours professionnel comme interprète au sein de la compagnie Ariadone. « Haru no Saïten » (1999) fut la première création à laquelle elle prit part. Elle apprécie la maturité d’âge des danseuses amateurs à qui elle en transmet aujourd’hui un extrait. C’est que la traversée du butô ne laisse pas indemne, dans les états de lâcher, de mise à nu, voire proches de la transe, qu’il engage, non sans une expressivité à maîtriser. Tous les ateliers hebdomadaires ont eux aussi trait à cette quête d’une tension à ne jamais relâcher, au fil d’un temps à maintenir juste, quoique en état de permanente transformation. Dans ce cas, la transmission s’entend comme une remise en jeu, bien plus qu’une reconstitution.

GÉNÉRIQUE

Création du 7 au 17 janvier 1999 au Théâtre de la Bastille à Paris
Pièce pour 7 danseuses Christine Choo, Carlotta Ikeda (Rasa Alksnyte), Olia Lydaki, Naomi Mutoh, Emanuela Nelli, Valérie Pujol, Anna Ventura
Bande son Alain Mahé
Création lumières Éric Lousteau

Mise à jour mai 2016

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2015
Année de création
1999
Durée
17 minutes
Autre collaboration
Extrait chorégraphique remonté par l’Atelier danse en amateur du conservatoire de La Roche-sur-Yon, coordinateur artistique et technique Dominique Petit, coordinateur administratif Ludovic Potié, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2014) – Transmission Valérie Pujol
Interprétation
Brigitte Blois-Nolleau, Sophie Boch, Dominique Bongrand, Brigitte Douge, Mauricette Gautier, Isabelle Giraudeau, France Gourmaud, Marie-France Lévèque, Christine Poupeau, Christine Robert, Carole Savio, Juliette Stolzenberg
Son
Alain Mahé
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