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Han No - Tôru - Shakuno Mai
Un bonze qui vient d’arriver à la capitale rencontre un vieil homme qui transporte des seaux d’eau et qui lui dit qu’il les emmène aux marais-salants. Le bonze demande où il y a des marais-salants à Kyoto et l’homme explique que lorsque Minamoto no Tôru y avait construit sa résidence, il y avait fait une réplique exacte d’une baie de la province de Mutsu, y compris les marais-salants de cette baie. C’est là qu’il porte cette eau. Il révèle qu’il est le fantôme de Tôru et disparaît. Plus tard, il apparaît sous les traits du Prince lui-même, raconte les splendeurs de son palais, et danse.
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Le Japon des légendes… Le Nô… Un long poème chanté et mimé, avec accompagnement orchestral, généralement coupé par une ou plusieurs danses. Ce genre de théâtre lyrique connut son épanouissement et sa forme définitive vers la fin du XIVe siècle. Les thèmes du répertoire Nô sont tirés de légendes religieuses ou médiévales et les dialogues ont été composés dans une langue ancienne qui n’est plus parlée aujourd’hui. Les costumes et les gestes minutieusement réglés sont très symboliques. Pour les occidentaux, c’est la maîtrise exceptionnelle des acteurs-danseurs et des musiciens Nô qui crée une intensité dramatique formidable se situant au-delà de la compréhension littérale du texte.
Le groupe Kanze Motoaki – du nom du maître qui l’anime – est issu de la famille de Nô la plus célèbre du Japon, Kanze Kai, qui se consacre héréditairement à cet art depuis plus de 600 ans.
Source : Festival d’Automne à Paris ; Maison de la Danse de Lyon