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Hagoromo (la robe de plumes)
Sur la plage de Miko, un pêcheur trouve une magnifique robe de plumes accrochée à la branche d’un pin. Il est sur le point de l’emporter chez lui quand une femme d’une grande beauté apparaît et lui explique que la robe lui appartient et que c’est une robe céleste. Le pêcheur est de plus en plus décidé à garder cette robe qu’il considère comme un trésor mais il se laisse émouvoir par la détresse de la Fée-Oiseau qui ne peut retourner au ciel sans sa robe de plumes. Il accepte de la lui rendre à condition qu’elle danse pour lui. Cependant, il exige qu’elle danse avant qu’il ne cède la robe de peur qu’elle ne s’en aille sans tenir sa promesse. Quand la Fée lui explique que ce comportement ne se trouve que chez les humains, il est pris de honte et lui rend la robe de plumes. La Fée enfile la robe et danse. Enfin, bénissant le pêcheur et le lieu où ils se trouvent, elle disparaît dans les nuages.
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Le Japon des légendes… Le Nô… Un long poème chanté et mimé, avec accompagnement orchestral, généralement coupé par une ou plusieurs danses. Ce genre de théâtre lyrique connut son épanouissement et sa forme définitive vers la fin du XIVe siècle. Les thèmes du répertoire Nô sont tirés de légendes religieuses ou médiévales et les dialogues ont été composés dans une langue ancienne qui n’est plus parlée aujourd’hui. Les costumes et les gestes minutieusement réglés sont très symboliques. Pour les occidentaux, c’est la maîtrise exceptionnelle des acteurs-danseurs et des musiciens Nô qui crée une intensité dramatique formidable se situant au-delà de la compréhension littérale du texte.
Le groupe Kanze Motoaki – du nom du maître qui l’anime – est issu de la famille de Nô la plus célèbre du Japon, Kanze Kai, qui se consacre héréditairement à cet art depuis plus de 600 ans.
Source : Festival d’Automne à Paris ; Maison de la Danse de Lyon