Grief

A l’abri d’un jardin d’hiver entrent les rayons du soleil, les plantes domestiquées se tiennent tranquilles.

Une femme boit un thé, le temps s’écoule – sous ses paupières vibre sa peine. Dehors rien ne bouge.

La réalité se trouble et la femme tombe en elle, dans un espace indompté et infini.

C’est une forêt en plein hiver, elle s’y perd alors que son deuil fait corps avec le sauvage. 

Grief invite à une étrange traversée dansée :

le chant y berce les fantômes,

les silences du chagrin prennent corps en rebonds acrobatiques.

Ce très court métrage prend appui sur l’œuvre de Clarissa Pinkola Estés « Femmes qui courent avec les loups », il explore par le déploiement d’une réalité fantastique, les motifs complexes du deuil.

Source : Microfolies – 2022