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Gnosis

Chorégraphie
Réalisation
Collection
Année de réalisation
2011
Année de création
2009

De nos jours, «vouloir» est plus fort que «donner» ou «partager». Le travail d’Akram Khan est un perpétuel aller-retour entre tradition et modernité, danse contemporaine et kathak – danse classique du nord de l’Inde qui engage tout le corps, jusqu’aux mains, dans un jeu de signes et de postures extrêment codifiés. N’ayant de cesse de renouer avec ses racines, cet Anglo-Bengali donne néanmoins naissance à des spectacles forts et aux partis pris actuels. Gnosis s’inspire ainsi de ses deux pièces précédentes « Polaroid feet » et « Tarana », pour ensuite faire la part belle au long poème épique hindou, le Mahâbhârata, et en particulier à l’histoire de Gandhari ; l’épouse d’un roi aveugle qui décide de se rendre elle-même aveugle pour partager avec lui les «ténèbres» de son existence. Akram Khan fait de ce mythe un motif d’appui et d’exploration de ce qu’il nomme «la Connaissance Intérieure», une manière pour lui de mettre en avant les forces contraires qui sourdent en chacun de ses personnages, reliant l’humain à la divinité. «J’ai été fasciné par cette idée d’une femme qui choisit de se rendre elle-même aveugle. Et ce, malgré le fait qu’elle puisse revenir sur sa décision à tout moment, mais son honneur, sa fierté et sa promesse sont si forts, qu’elle préfère la cécité à la joie de pouvoir continuer à voir ses enfants grandir.»

Accompagné de cinq musiciens, le chorégraphe-interprète, avec la collaboration de la danseuse virtuose Gauri Sharma Tripathi, nous  convie à un fascinant solo. Véritable parcours initiatique au cours duquel l’interprète est amené à guetter son fort intérieur ou à être aveuglé par la lumière. «Il s’agit simplement de paysages, d’images, de situations, à partir desquelles les idées peuvent se déployer et se répandre, pour être ensuite transformées par une interprétation beaucoup plus personnelle de cette histoire. Une histoire faite de mouvements».
En alliant à sa danse une certaine forme de spiritualité, Akram Khan n’en finit pas de s’établir comme lien entre la tradition Bengali et notre monde contemporain

Source : Programme de salle de la Maison de la Danse de Lyon

Chorégraphie
Réalisation
Collection
Année de réalisation
2011
Année de création
2009
Direction artistique / Conception
Akram Khan
Conseil artistique / Dramaturgie
Ruth Little
Durée
41′
Lumières
Fabiana Piccioli
Musique live
Faheem Mazhar – chant, Sanju Sahai – tabla, Lucy Railton – violoncelle, Bernhard Schimpelsberger – percussion, Kartik Ragunathan – violon
Autre collaboration
Farooq Chaudhry – producteur, JiaXuan Hon – manager de tournée // Remerciements la compagnie de Kodo (Japon), Yoshie Sunahata, M. et Mme Khan et Shanell Winlock avec le soutien de Jerwood Space pour les répétitions Akram Khan dédicace cette pièce à son guru, Sri Pratap Pawar, ainsi qu’à tous les autres conteurs qui continuent à se battre pour transmettre au public d’aujourd’hui une myriade de merveilleuses histoires.
Interprétation
Akram Khan, Fang-Yi Sheu (artiste invitée)
Production de l'œuvre vidéo
Production Akram Khan Company, Maison de la Danse
Son
Marcus Hyde
Production de l'œuvre chorégraphique
Coproduction ADACH (Abu Dhabi Authority for Culture & Heritage), Sadler’s Wells (Londres) en association avec The Point, Eastleigh
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