Fugante causal

« … À partir d’une métaphore sinistre sur ce qui devrait être, je ressens la cause fugace de l’inexprimable somatographie de l’être ; la terre de chacun. » PGH

Création

Cette pièce a été créée dans un contexte de pandémie, quelques mois après nous être déclarés en danger et éloignés. Pour le festival virtuel de bodypainting argentin « Fibopa ».
Ma pratique artistique est de contact, je suis une artiste de la peinture sur peau. La pandémie a aussi remis en cause mon métier, le soutien à l’art vivant.

Développer la post-identité même si elle n’est pas encore nommée dans le monde… que suis-je ? Qu’est-ce que l’identité post-humaine ? Comment puis-je construire mon identité ? Qu’est-ce que nous sommes seuls ? qu’est-ce que l’autre ? Qu’est-ce qui existe entre… » Ce qui existe dans ce « dedans » et ce « dehors », tout cela faisait partie de ce qui était pris à l’image et à son édition.

Mon intérêt est basé sur le corps peint comme un langage potentiel, support d’un art vivant, empathique et politique. A travers le bodypainting j’ai représenté un bâtiment sur le corps, j’ai appliqué l’utilisation de 3 chromas de couleurs différentes pour pouvoir différencier ce qui s’est passé dans chaque partie du corps (rouge, vert et bleu). J’ai constamment essayé de représenter l’expérience esthétique de l’intangible de l’être. Ce qui nous est présenté comme un idéal, et qui ne favorise pas mon identité, attaque seulement l’émotion. J’ai voulu transmettre l’évidence d’un effondrement qui appartient à tous et qui est constant, soutenu par le mélange d’effets, ou de sons qui font appel à un rythme intérieur.

Musique

La caméra et les sons sont conçus pour croiser l’expérience esthétique chez le spectateur. J’ai utilisé une musique de base (https://freemusicarchive.org/music/Spectacular_Sound_Productions/Breathing/Breathing) et j’ai ensuite ajouté des effets sonores.

Idea, direction, art and makeup_ Paloma González H
Interpreter_ Natalia Sosa
Photo_ Gabriel Arambillete

Edition and montage_Yamila Cuendes