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From Ashes

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2010
Année de création
2009

Comme le laisse déjà augurer le titre, le thème principal de cette pièce est la fugacité : «Rien n’est éternel». Comment s’en accommoder ? Comment faire face à la perte et à un changement radical de notre environnement ? Le spectacle s’intéresse à tout ce que font les gens pour ne pas perdre ce qu’ils ont obtenu ou réalisé. À la dualité permanente dans la vie de chacun entre, d’une part, l’envie de s’accrocher aux choses et, d’autre part, l’art et la difficulté de lâcher prise. Le mot Ashes (cendres) est une métaphore puissante pour exprimer quelque chose qui vous glisse entre les doigts, qui est insaisissable. Ce n’est pas nécessairement négatif ou triste. En se repositionnant, on peut aussi faire naître de nouvelles choses. Renaître de ses cendres comme le phénix.
Pour Ashes, il a été choisi de travailler autour des compositions de Haendel. Le compositeur Wim Selles, avec qui Koen Augustijnen a déjà collaboré signe la réalisation musicale. Outre le violon, le violoncelle et le luth, l’ensemble musical s’enrichit d’un accordéon et d’un marimba. Avec les musiciens, il crée un concept sonore intimiste pour la musique de Haendel, partant de l’harmonie originale et de la structure initiale. La musique de Haendel est toujours empreinte de mouvement et d’énergie, tout en faisant la part belle à la clarté et à la transparence. Cette ouverture et cette énergie de la mélodie, du rythme et de l’harmonie créent un espace d’interprétation théâtrale. La musique contraste avec la dureté de ce qui est choisi et disputé sur la scène. Elle agit comme respiration et comme consolation. Avec le percussionniste et joueur de marimba Mattijs Vanderleen, Selles recherche des sons qui contrastent par rapport à la musique baroque.
Le décor à différents niveaux est conçu par l’artiste visuel Jean Bernard Koeman. Il s’agit d’un environnement gris, terne, à l’effet aliénant, offrant un étonnant contraste avec les interprètes «hauts en couleurs» évoluant sur scène. Pour ce spectacle aussi, la collaboration avec le dramaturge Guy Cools et Kurt Lefevre (éclairage) se poursuit.
Sur scène sont réunis huit danseurs, hommes et femmes, dont quelques acrobates. Koen Augustijnen a délibérément choisi des danseurs très différents, tant au niveau de la nationalité et de la culture que du langage corporel. Comme ils bougent tous différemment, il leur manque à tous une référence physique en tant que norme ; chacun d’eux a une approche radicalement différente de la danse et de son propre corps. La création de la pièce est son contenu. Comment réunir toutes ces différences pour en arriver à une collaboration, pour que tout le monde soit sur la même longueur d’ondes ? 
Sources : Les ballets C de la B

Générique


Création 2009Chorégraphie Koen Augustijnen
Interprétation Les ballets C de la B8 Danseurs, 2 chanteurs, 5 musicienschorégraphie Koen Augustijnen musique d’après les compositions originales de G.F.Haendel direction musicale : Wim Selles dramaturgie Guy Cools conseil de mouvement Florence Augendre conseil musical musique baroqueSteve Dugardin création décorJean Bernard Koeman costumes Dorothée Catry 

Production Les ballets C de la B coproduction Theaterhaus Gessnerallee Zurich, La Rose des Vents Villeneuve-d’Ascq, Théâtre de la Ville Paris, Brighton Festival, Theater Bonn, Torinodanza, KVS Bruxelles, Theaterfestival Boulevard’s-Hertogenbosch en collaboration avec Theater aan de Paradeavec l’appui dela ville de Gand, la Province de la Flandre Orientale, des Autorités Flamandes. Les ballets C de la B sont Ambassadeur culturel de l’Unesco, IHE, Institute for Water Education

Réalisation vidéo Charles Picq date du document vidéo 2009 production Maison de la danse

Durée de l’œuvre 1h40

Chorégraphie
Réalisation
Année de réalisation
2010
Année de création
2009
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