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Festival Trajectoires#5
Teaser
Après un Trajectoires dévié et empêché en 2021, place à un Trajectoires re-lié en janvier 2022 ! De la métropole nantaise,
jusqu’à Saint-Nazaire, les corps reprennent leur place, sur les plateaux, dans les musées et les châteaux, sans barrières
de genres ou de disciplines. Le festival dédié à la danse fête avec force sa cinquième édition, embarquant artistes et
spectateurs dans une ronde vertigineuse et immersive, ravivant le plaisir de vivre le mouvement, ensemble. Vingt-et-un
lieux culturels participent à cette célébration où danse et musique dialoguent dans une multiplicité des formes, et où les
femmes sont plus présentes que jamais. Rendez-vous du 14 au 30 janvier !
Ces retrouvailles sonnent le retour des grandes formes festives et collectives : pailletée, la version circassienne du Lac
des cygnes, de Florence Caillon, décalé le Music all borderline de Marco Berrettini, Jonathan Capdevielle et Jérôme Marin.
La BaZooka convoque un ballet de fantômes lumineux avec Pillowgraphies et Mourad Merzouki injecte un peu de folie
brésilienne à sa pièce de répertoire Boxe Boxe Brasil. Pour la nocturne au château, Christine Maltête-Pinck nous concocte
une surprise festive et décalée. Entre les corps et les lieux, le Human scale de Florence Loison trace des effets d’échelle et
Yvann Alexandre imagine une version abstraite et amazonienne du Lac des cygnes (Se méfier des eaux qui dorment).
Cette édition 2022 de Trajectoires explore aussi toutes les gammes des relations entre danse et musique. Madeleine
Fournier réunit opéra et musique baroque (La chaleur), Léa Rault crée une danse-concert aux frontières du clubbing (C’est
confidentiel) et la Colombienne Andrea Peña livre une création coup de poing pour six performeurs, une soprano et un DJ
(6.58 : Manifesto). Marco d’Agostin rend un hommage pop au fondateur de DV8 (Best regards), Cédric Cherdel recherche
l’unisson de ses interprètes dans un choeur polyphonique (Mascarade) et Anna Gaïotti puise dans des voyages ethnomusicaux
éthiopiens, matière à faire vibrer les corps (A Kiss Without Lips). Sylvain Groud confronte un adulte, un enfant et
un violoniste dans une fable inspirée de Peter Handke (Lorsque l’enfant était enfant) et la Cie Lucane partage deux soli
très rock’n roll avec des habitants (Un solo à transmettre / création). La comédie du Malade imaginaire de Molière, repris
par Marie-Geneviève Massé, Vincent Tavernier et Hervé Niquet, s’avance elle, baroque et carnavalesque sur la scène du
Théâtre Graslin. Noé Soulier, venu en voisin depuis le Cndc d’Angers, nous entraîne avec Les Vagues dans un récit de nos
expériences corporelles articulé sur un dialogue attentif entre les musiciens de l’ensemble Ictus et les interprètes.