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Faune, Faune, Faune
Extrait : « L’Après-midi d’un faune » de Vaslav Nijinsky (1912) d’après la partition « NIJINSKY’S FAUNE RESTORED » a study of Vaslav Nijinsky’s 1915 dance score L’après-midi d’un faune de Vaslav Nijinsky and his dance notation system, revealed, translated into Labanotation and annotated by © Ann Hutchinson Guest et Claudia Jeschke 2010.
Pour la salle des Nymphéas du Musée de l’Orangerie de Paris en 2021, Valeria Giuga s’empare de plusieurs partitions du fameux ballet « L’Après-Midi d’un faune », oeuvre patrimoniale s’il en est, et créé « Faune Faune Faune ».
Pour « Faune Faune Faune » Valeria Giuga et Noëlle Simonet ont travaillé à partir de la partition originelle de la version de Nijinski (1912) et de celle de Kurt Jooss (1966) créée pour deux interprètes d’exception Pina Bauch et Jean Cébron au sein du Folkwangballet à Essen. Une partition de « Afternoon of a faun » de Jerôme Robbins (1953) complète le corpus des œuvres, ces trois versions étant les seules notées à ce jour. De ces trois partitions, Valeria Giuga extrait la seule la figure du faune, comme Lifar le fit jadis, afin de créer un solo qui se répète et se transforme comme un rêve récurrent et entêtant pour le danseur Daniel Condamines, ancien interprète de Pina Bausch. Deux « Faunes » sont des remontages des œuvres originelles, celle de Nijinski et celle de Jooss. Le troisième est une réécriture qui mélange les sources et brouille les pistes de ces trois partitions sur une création sonore d’Anne-James Chaton et Andy Moor à partir du poème de Stéphane Mallarmé.
Source : Cie Labkine