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Erè mèla mèla
Malice et nombreux trucages habillent « Erè mèla mèla », qui marie efficacement une esthétique moderne aux saveurs du conte oriental.
Chorégraphe, interprète pour le Nederlands Dans Theater, Lionel Hoche aime à mettre en scène des univers jumeaux, des parcours doubles. Dans ce film, il imagine un scénario original, qui tient du pastiche, pour évoquer ces étranges sentiments qui font battre les cœurs. L’histoire se déroule avec un bel entrain, ainsi que le laisse entendre la musique de Mahmoud Ahmed.
Malice et nombreux trucages habillent Erè mèla mèla, qui marie efficacement une esthétique moderne aux saveurs du conte oriental. Dans un appartement de style « sixties », meublé d’objets de couleurs vives, deux hommes se font face. Tandis qu’une mélopée suave distille syncopes et ondulations, les danseurs s’amusent à détourner les objets quotidiens de leur usage habituel. Ce climat rêveur, ludique et amoureux entraîne toutes sortes de visions et d’enchantements. Jeux de corps, situations incongrues, disparitions et liaisons inattendues traversent l’image avec une pétillante fraîcheur.
Source : Irène Filiberti