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Ellipse
Parce qu’imprévisible, cette pièce de l’instant écrite en quelques jours avec les six danseurs porte une forme d’insolence. Celle du temps présent.
Parce qu’imprévisible, cette pièce de l’instant écrite en quelques jours avec les six danseurs porte une forme d’insolence. Celle du temps présent. C’est un autre temps que nous propose Claude Brumachon, et qui diffère des autres pièces du chorégraphe. Un temps parfois suspendu à l’extrême, il soupire et suspend son avance. Le mouvement ne s’arrête pas, il suspend sa respiration. « Ellipse » ne raconte rien, elle propose l’instant.
Matière non raffinée d’une poésie dansée. Tout est poésie. La création du langage du corps se fait poésie. Un poétique tumultueuse, languissante et colorée. Un chanson du geste tracé dans l’espace, la conjugaison des corps à corps, la syntaxe des phrasés et le rythme si fragile de la danse. Tout est poésie, jusqu’à l’effronterie du geste.
Source : Brumachon-Lamarche
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