Ce contenu contient des scènes pouvant choquer un public non averti.
Souhaitez-vous tout de même le visionner ?
DO YOU BE - Nawal Lagraa Aït Benalla (Teaser)
Diptyque : Solo / Septet
Le projet de formation et de création en danse contemporaine «Les femmes sur le devant de la scène» est le fruit d’un désir de soutenir sept danseuses aux parcours atypiques et décousus, de Lyon et son agglomération. Les deux mois de formation, en amont de la création, articulés autour de la transmission des fondamentaux de la danse contemporaine et de l’élaboration d’un langage commun rapprochant différents univers de danse est le point de départ d’une histoire commune.
Do you be, l’enfant à naître de cette aventure, se compose en deux pièces distinctes, un solo de Nawal Lagraa et une pièce pour les sept danseuses.
Première pièce : SOLO de Nawal Lagraa
« Ce solo retrace l’errance d’une femme, d’une vie déséquilibrée par les tempêtes que nous connaissons tous. Sans défense comme une solitude arrachée après une catastrophe, un tremblement de terre. Et le corps se remet à parler, là où la voix n’est plus là. Le temps de retrouver ses marques, ses appuis, de se réhabituer aux vertiges, il s’inscrit à nouveau, petit à petit, dans la réalité. Rien de stable, de tranquille, toujours chahutée par le doute. Puis, un instant furtif, tout est en place, les doutes s’envolent, et tout repart aussi vite. »
Deuxième pièce pour sept danseuses
«Chaque femme porte en elle une force naturelle riche de dons créateurs, de bons instincts et d’un savoir immémorial. Chaque femme a en elle la Femme sauvage. Mais la femme sauvage, comme la nature sauvage, est victime de la civilisation. La société, la culture, la traquent, la musellent, afin qu’elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde».
– Clarissa Pinkola Estés.
« A partir du concept de «femme sauvage» de Clarissa Pinkola Estés, j’ai eu envie de mettre en lumière, en mouvement, à travers huit corps de femmes aux bagages différents, (hip-hop, jazz, orientale etc.) la force et la puissance de la femme. Au cœur du processus de création, le dialogue permanent entre l’«animus», la part masculine de la femme reliée aux vertus de l’action, de l’affirmation et de l’intelligence, et les vertus dites féminines d’intériorité, de sensibilité et de créativité. L’envie de défaire certains clichés et d’éviter d’uniformiser les genres. Prenant en compte la spécificité de chacune, nous parlerons du processus d’ «individuation» plutôt que d’individualité. »
Source : Nawal Lagraa – Aït Benalla
En savoir plus : www.aboulagraa.fr